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JMP-France
Journée Mondiale de Prière
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04/03/2011

Combien avez-vous de pains ?

Journée mondiale de prière 2011 - CHILI

Célébration du 04/03/2011

Célébration préparée par le Comité JMP du Chili

 

Prélude musical

PRESENTATION

Les 4 femmes

Au Chili cohabitent diverses cultures qui se partagent notre bande de terre longue et étroite. Notre peuple est riche de nombreuses langues et traditions.

Femme 1

Je vis au Nord. Nous parlons la langue des Aymaras. Je vous salue dans ma langue : napaykullayki[1] (bonjour, je te salue). Maintenant saluez-vous dans ma langue :

Tous : napaykullayki

Femme 2

Je vis dans le Sud où les Mapuches se disent : mari mari lamgnem[2] (bonjour tout le monde). Maintenant c’est à vous :

Tous : mari mari lamgnem

Femme 3

Je viens de l’Ile de Pâques et je parle Rapa Nui. Je vous salue ainsi : iorana. A votre tour, maintenant :

Tous : iorana

Femme 4

Je vais vous saluer en espagnol, langue commune à beaucoup de pays d’Amérique du Sud, notre continent :

– Buenas tardes (Bonjour – si c’est l’après-midi)[3]

Tous : buenas tardes

Les 4 femmes

Au nom du peuple chilien, nous vous souhaitons la bienvenue à cette célébration.

ACCUEIL ET PRESENTATION

Le pain est l’aliment de base de nos foyers. Sans pain un repas n’est pas complet. Même dans les foyers les plus pauvres, nous manifestons notre hospitalité en partageant café, thé ou maté avec du pain. Souvent, les femmes, en pétrissant la pâte, voient dans ce geste une façon d’exprimer leur affection pour tous ceux qui ensuite mangeront de ce pain.

Dans un monde où la faim est un scandale universel, où le bruit nous empêche d’entendre les voix angoissées de tant de frères et de sœurs autour de nous, partager le pain est un signe de solidarité et d’espérance en Christ. Écoutons la question que Jésus a posée à ses disciples : « Combien avez-vous de pains? ». Posons-nous la question : Combien avons-nous de pains ?

Tous : combien avons-nous de pains ?

Chant :

INVOCATION

Animatrice

Seigneur Dieu, au nom de Ton grand amour, nous Te demandons d’accueillir les prières des peuples qui T’invoquent. Qu’avec Ton aide, il soit possible de reconstruire une communauté solidaire. Que nous devenions une communauté dont l’espérance se manifeste par des actions concrètes. Que nous soyons disposés à vivre dans la joie, même dans le désespoir. Seigneur Dieu, aide-nous à avoir confiance en Toi, à reconnaître Ton visage dans ceux qui ont le plus besoin de Toi. Enseigne-nous à vivre par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

ACTION DE GRACE

Lecture biblique : Deutéronome 8, 7-10

Le Seigneur ton Dieu te fait entrer dans un bon pays, un pays de torrents, de sources, d’eaux souterraines jaillissant dans la plaine et la montagne, un pays de blé et d’orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers, un pays d’huile d’olive et de miel, un pays où tu mangeras du pain sans être rationné, où rien ne te manquera, un pays dont les pierres contiennent du fer et dont les montagnes sont des mines de cuivre. Tu mangeras à satiété et tu béniras le Seigneur ton Dieu pour le bon pays qu’il t’aura donné.

Animatrice

Quand nous lisons ce passage du Deutéronome, il nous semble entendre une description de notre pays et de notre monde. Ces paroles nous touchent et nous incitent à rendre grâce à Dieu.

Nous Te remercions Seigneur, parce que nous vivons sur cette terre si riche en ressources naturelles. Merci pour les mers, les rivières et les océans ; pour les montagnes enneigées ; pour les collines et les vallées ; pour les déserts et les oasis ; pour les animaux grands et petits et pour tant de choses extraordinaires que Tu nous as confiées.

Répons :

Animatrice

Dieu notre Créateur, Tu as fait que la terre produise toutes sortes de plantes qui donnent des semences, et des arbres qui donnent des fruits. Nous Te remercions pour le blé qui, transformé en pain, nourrit Ton peuple.

Répons :

Animatrice

Nous Te remercions pour ces hommes et ces femmes qui ont cherché inlassablement à partager leur pain et l’Evangile, comme les premières communautés chrétiennes.

Répons :

Chant :

Lecture biblique : 1 Rois 17, 8-16

La parole du Seigneur fut adressée à Elie: « Lève-toi, va à Sarepta qui appartient à Sidon, tu y habiteras ; j’ai ordonné là-bas à une femme, à une veuve, de te ravitailler.» Il se leva, partit pour Sarepta et parvint à l’entrée de la ville. Il y avait là une femme, une veuve, qui ramassait du bois. Il l’appela et dit : « Va me chercher, je t’en prie, un peu d’eau dans la cruche pour que je boive ! » Elle alla en chercher. Il l’appela et dit : « Va me chercher, je t’en prie, un morceau de pain dans ta main ! » Elle répondit : « Par la vie du Seigneur, ton Dieu ! Je n’ai rien de prêt, j’ai tout juste une poignée de farine dans la cruche et un petit peu d’huile dans la jarre ; quand j’aurai ramassé quelques morceaux de bois, je rentrerai et je préparerai ces aliments pour moi et pour mon fils ; nous les mangerons et puis nous mourrons.» Elie lui dit : « Ne crains pas ! Rentre et fais ce que tu as dit ; seulement, avec ce que tu as, fais-moi d’abord une petite galette et tu me l’apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. Car ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël : Cruche de farine ne se videra, jarre d’huile ne désemplira jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie à la surface du sol. »

Elle s’en alla et fit comme Elie avait dit ; elle mangea, elle, lui et sa famille pendant des jours. La cruche de farine ne tarit pas, et la jarre d’huile ne désemplit pas, selon la parole que le Seigneur avait dite par l’intermédiaire d’Elie.

Animatrice

Nous louons Dieu pour la veuve qui a donné ses dernières provisions à un étranger.

Chant :

TEMOIGNAGES

Animatrice

Chères sœurs et frères du monde entier, nous voulons partager avec vous des évènements qui ont profondément secoué le peuple chilien. Rejoignez-nous quand nous confessons les occasions où nous n’avons pas vécu comme frères et sœurs. Toutefois avec l’aide de Dieu, les fardeaux sont devenus plus légers et la puissance de la solidarité a émergé comme signe d’espérance. Dans ces moments-là, au plus fort de notre pauvreté, nous avons quand même su partager le pain.

Écoutons attentivement.

Femme 1

Depuis la naissance de notre nation en 1810, répressions et massacres furent utilisés comme mécanisme de contrôle social pour freiner les revendications sociales. En 1905, des ouvriers des usines de traitement du salpêtre ou des nitrates du nord, traversèrent le désert le plus aride du monde, l’Atacama, avec femmes et enfants. Ensemble, ils voulurent faire pression sur les autorités afin d’obtenir de meilleures conditions de vie. L’armée tendit une embuscade et extermina environ 2 000 personnes à l’École Santa María à Iquique. Leur calvaire permit de révéler les conditions de travail catastrophiques de millions d’ouvriers chiliens. Les gens commencèrent à s’organiser par eux-mêmes pour défendre leurs droits.

Voix 1

Seigneur Dieu, nous confessons que nous n’étions pas prêts à partager ce que nous avions. Pardonne-nous de ne pas avoir dénoncé les atteintes à la dignité humaine. Pardonne-nous quand nous avons été violents envers les plus faibles.

Tous : Seigneur, aie pitié.

Voix 2

Nous prions pour les pauvres, les affamés ; pour les victimes de la cupidité et des profits excessifs. Enseigne-nous la compassion envers tous, afin que personne ne soit exclu des richesses de ce monde.

Tous : Dieu d’amour, apprends-nous ce que nous devons faire.

Femme 2

Depuis la fin du 19ème siècle, le bassin houiller de Lota, une ville près de Concepción, au sud du Chili, compte parmi les plus pauvres du pays. Elle fut la scène de grèves et de mouvements ouvriers, jusqu’à la fermeture définitive des mines en 1997. Plus de mille travailleurs furent licenciés.

Les femmes de Lota ont toujours accompagné leurs hommes dans leurs luttes. Le « pain du mineur » typique, cuit dans des fours communautaires, en était un exemple marquant. Avec la fermeture des mines et l’arrivée du chômage, les femmes de mineurs ont entrepris la tâche ardue de faire vivre leurs familles avec ce qu’elles savaient faire le mieux : cuire des pains appelés lulos à cause de leur forme (large au milieu, long et étroit aux extrémités).

Aujourd’hui, ces fours communautaires ont été réinstallés à Lota. Les femmes y travaillent en équipes pour cuire le pain, doré et croustillant, qu’elles vendent au marché.

Voix 1

Père Céleste, nous sommes conscients que les richesses que Tu nous as si généreusement offertes n’ont pas été partagées équitablement. Une grande partie est restée dans les mains de quelques-uns seulement. Nous confessons notre péché d’aveuglement face à l’inégalité et à l’injustice autour de nous. Pardonne-nous toutes les fois où nous fermons les yeux pour ne pas voir et les oreilles pour ne pas entendre ; pardonne-nous toutes les fois où nous fermons nos portes pour ne pas accueillir, et nos mains pour ne pas donner. Pardonne-nous, Seigneur.

Tous : Seigneur, aie pitié.

Voix 2

Dieu miséricordieux, bien souvent des personnes vivent des moments d’angoisse parce qu’elles ne savent pas comment nourrir leurs familles le lendemain. Nous prions pour ces mères qui quittent leurs foyers pour aller à la recherche du pain quotidien, laissant leurs enfants livrés à eux-mêmes.

Tous : Seigneur, accorde-leur Ta protection.

Femme 3

Entre 1973 et 1989, le Chili traversa une des périodes les plus dures sous la dictature du Général Augusto Pinochet, après le putsch qui renversa le gouvernement de Salvador Allende. Il y eut de nombreux morts, beaucoup d’arrestations et de disparitions comme sous d’autres dictatures en Amérique Latine. Beaucoup d’hommes et de femmes qui auraient pu servir leur pays, ont dû s’exiler. Ils ont pu survivre grâce à toutes ces « veuves de Sarepta » qui leur ont tendu la main durant les années où les familles étaient dispersées.

Pendant les années 1980, malgré une répression politique continuelle et généralisée, des manifestations de solidarité sont réapparues. Des hommes et des femmes ont commencé à agir ; des espaces sociaux ont été créés pour répondre aux besoins matériels dont personne ne s’occupait. Des actions collectives locales se sont développées rapidement. L’existence même de ces groupes autonomes défiait la politique d’ajustement ultralibérale que le gouvernement répressif essayait d’établir. Des organisations locales sont réapparues, en particulier les «Marmites Communes». Cet effort collectif et bénévole a servi non seulement pour trouver de la nourriture et pourvoir aux besoins matériels des plus démunis mais aussi pour créer l’occasion de partager des problèmes personnels et d’envisager des solutions possibles aux difficultés quotidiennes.

Voix 1

Seigneur Dieu, nous confessons que nous n’étions pas prêts à partager ce que nous avions. Nous confessons que nous ne sommes pas réellement prêts à nous fier aux paroles des prophètes. Nous voyons l’abondance des richesses dont nous sommes comblés. Pourtant, en y réfléchissant, nous réalisons que nous avons très mal distribué ce que, par grâce, nous avons reçu de Ta main.

Tous : Seigneur, aie pitié.

Voix 2

Seigneur Dieu, Toi qui es Père et Mère, nous demandons Ta miséricorde pour les femmes battues, maltraitées et violées ; pour celles qui sont séropositives ; pour celles qui sont en manque d’amour ; pour ces femmes qui travaillent et qui sont mal payées ; pour celles qui n’ont pas de toit pour dormir et pour ces sœurs qui n’ont même pas un peu de farine et d’huile pour faire leur pain quotidien.

Tous : Seigneur, accorde-leur Ta protection.

Femme 4

Les bénéfices que la mondialisation apporte à un petit nombre ont suscité la convoitise des grandes multinationales. Pour elles, notre pays n’est qu’un lieu d’investissement qui va leur rapporter d’énormes profits. Biens et terres sont vendus aux plus offrants qui alors imposent leurs conditions. L’exploitation des ressources naturelles qui constituent la richesse de notre pays, se trouve entre les mains d’étrangers. Beaucoup d’hommes et de femmes n’ont plus que ce projet de vie : avoir le maximum de biens matériels. En transgressant principes et valeurs pour obtenir ces biens, ils agissent au détriment de leurs frères et sœurs.

Voix 1

Père bien aimé, aie pitié de nous, parce que nous n’avons pas dénoncé la destruction de notre terre, ni des champs de blé qui nous donnent le pain. Nous n’avons pas protégé les réserves d’eau essentielles pour nous et les générations futures. Pardonne-nous ce péché de facilité qui nous rend indifférents aux besoins de nos frères et sœurs.

Tous : Seigneur, aie pitié.

Voix 2

Nous prions pour les enfants du monde entier qui se couchent tous les soirs l’estomac vide, pour les hommes et les femmes qui cherchent du travail et n’en trouvent pas. Nous prions pour les malades, les affligés, les malheureux ; pour ceux dont les proches ont disparu et pour les opprimés. Puisse notre témoignage en paroles et en actes manifester Ton amour dans le monde.

Tous : Dieu de miséricorde, aide-nous à servir.

Les 4 femmes

Seigneur Dieu, nous savons que Tu as pitié de nous tous. Tu as visité la veuve de Sarepta qui était sans aucune ressource. Elle a risqué le peu qu’elle avait. Par son histoire, Tu nous affirmes que ni la farine dans le pot, ni l’huile dans la jarre ne s’épuiseront. De la même manière, Ta miséricorde pour l’humanité ne s’épuise jamais, comme nous l’annonce Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

Animatrice

Seigneur, entends nos prières et aide-nous à devenir davantage responsables de ceux qui ont faim, de ceux qui travaillent pour la paix, la justice et la miséricorde en tout et pour tous. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

Chant :

Lecture biblique : Evangile de Marc 6, 30-44

Les apôtres se réunissent auprès de Jésus et ils lui rapportèrent tout ce qu’ils avaient fait et tout ce qu’ils avaient enseigné. Il leur dit : « Vous autres, venez à l’écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu.» Car il y avait beaucoup de monde qui venait et repartait, et eux n’avaient pas même le temps de manger. Ils partirent en barque vers un lieu désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent à cet endroit et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut pris de pitié pour eux parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger, et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. Puis, comme il était déjà tard, ses disciples s’approchèrent de lui pour lui dire : « L’endroit est désert et il est déjà tard. Renvoie-les : qu’ils aillent dans les hameaux et les villages des environs s’acheter de quoi manger.» Mais il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger.» Ils lui disent : «Nous faut-il aller acheter pour deux cents pièces d’argent de pains et leur donner à manger ?» Il leur dit : «Combien avez-vous de pains ? Allez voir !» Ayant vérifié, ils disent : « Cinq, et deux poissons. » Et il leur commanda d’installer tout le monde par groupes sur l’herbe verte. Ils s’étendirent par rangées de cent et de cinquante. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et levant son regard vers le ciel, il prononça la bénédiction, rompit les pains et il les donnait aux disciples pour qu’ils les offrent aux gens. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Ils mangèrent tous et furent rassasiés. Et l’on emporta les morceaux, qui remplissaient douze paniers, et aussi ce qui restait des poissons. Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.

Animatrice

Nous vous invitons à méditer le mystère que Jésus nous propose aujourd’hui[4].

Jésus demanda à ses disciples : « Combien avez-vous de pains ? » Aujourd’hui, Jésus continue à nous demander : « Combien avez-vous de pains ? »

Voix 1

Certains ont beaucoup de pains mais ne voient aucun intérêt à les partager avec ceux qui n’en n’ont pas.

Voix 2

Certains ont beaucoup de pains mais n’ont pas trouvé comment les partager.

Voix 3

Certains n’ont pas d’autre pain que les vieilles croûtes que d’autres ont jetées à la poubelle.

Voix 4

Et beaucoup ont très peu de pain et cependant ils le partagent.

Animatrice

Alors Jésus dit à ses disciples de faire asseoir la foule en plusieurs groupes.

Nous vous invitons à former des petits groupes de 3 ou 4, là où vous êtes, en vous tournant les uns vers les autres. Nous vous demandons de répondre à la question posée « Combien avez-vous de pains ? » « Quels sont vos dons ? » « Que pouvez-vous partager ? »

Temps d’échange ou de silence[5]

Animatrice

Jésus prit les pains, les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer à la foule. Puis, il partagea les deux poissons entre eux tous. Et tous mangèrent et furent rassasiés.

Voix 3

Le pain que Jésus a donné à ses disciples est lié à sa Parole : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » [6]

Voix 2

Comme dans l’Evangile, nous aussi, nous avons les « cinq pains et les deux poissons » et même davantage. Nous avons les dons et les compétences que nous sommes prêts à partager[7].

Voix 1

Il est important de savoir ce que nous avons. A partir de là, nous sommes appelés à partager ce que nous avons avec les autres. Jésus-Christ nous donne le courage de ne pas relâcher nos efforts pour partager le pain que nous avons dans le monde où nous vivons.

Animatrice

Dieu de la Parole, nous Te remercions pour ce récit, pour les témoins qui l’ont transmis aux quatre évangélistes et pour la force qui en émane pour nous tous qui le lisons et l’écoutons[8].

Chant :

MESSAGE

OFFRANDE

Annonce des objectifs d’offrandes

Chant :

Animatrice

Dieu de miséricorde, nous Te remercions pour l’amour que Tu nous offres librement et pour cette occasion de venir aujourd’hui prier ensemble. Nous Te remercions pour ce que nous sommes, femmes et hommes. Humblement, nous T’offrons ce que nous sommes à Tes yeux. Accepte ces offrandes, qu’elles puissent servir pour nos frères et sœurs qui ont le plus besoin de Ton pain.

Par Toi qui as offert Ta vie jusqu’à la mort sur la croix, Christ notre Seigneur. Amen.

ENVOI

Animatrice

Dieu offre l’abondance au monde. Jésus Christ nous invite à une table ouverte à tous où il y a assez de pain pour chacun.

Aujourd’hui, nous sommes unis par notre foi en Jésus Christ. Nous partageons nos joies et nos peines, nos rêves et nos espoirs. Ensemble, nous prions avec le monde, pour le monde, dans un même élan de confiance, de fraternité et d’amour.

Montrons que nous sommes des filles et des fils de Dieu. Levons-nous, donnons-nous la main et levons-les vers le ciel, pour dire ensemble la prière que Jésus Christ lui-même nous a enseignée :

Notre Père

Chant[9] :

BENEDICTION FINALE

Animatrice

En signe de notre mission et de notre espérance en Dieu, je vous invite à vous tourner vers votre voisin(e).

Femme 1

Placez vos mains sur la tête de votre voisin et dites après moi « Que Dieu te bénisse »

Tous : Que Dieu te bénisse.

Femme 2

Placez vos mains sur ses épaules et dites après moi « Que Dieu te protège »

Tous : Que Dieu te protège.

Femme 3

Embrassez-vous sur la joue droite et dites après moi « Que Dieu t’accorde la paix »

Tous : Que Dieu t’accorde la paix.

Femme 4

Embrassez-vous sur la joue gauche et dites après moi « Que Dieu te donne la paix, AMEN ! »

Tous : Que Dieu te donne la paix, AMEN !

Chant de la JMP

Sortie[10]

 

[1] prononciation: napa ï kou laï ki

[2] prononciation: lamoén

[3] Buenos días (Bonjour – si c’est le matin)

Buenas noches (Bonsoir – si c’est le soir)

[4] Avant de parler, une femme du groupe de préparation va vers la table, soulève le tissu qui recouvre la corbeille, regarde et la recouvre.

[5] Temps d’échange ou temps de silence

Chaque groupe a un papier avec ces questions et un crayon pour y noter les réponses. Après ce temps, l’équipe de préparation rassemble les papiers et les dépose près de la table.

[6] Découvrir la corbeille de pain et montrer le contenu à l’assemblée.

[7] Désigner la corbeille avec les papiers et lire quelques papiers pris au hasard.

[8] Les femmes qui tiennent les corbeilles de pain et de papiers les gardent à la main et les déposent sur la table avec l’offrande.

[9] Il est suggéré de chanter « Amen »

[10] L’équipe de préparation part en procession et se tient à la porte pour distribuer le pain.